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Stratégies Positives

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Stratégies Positives
Stratégies Positives
15 mai 2008

Pourquoi être gentil ?

Si nous nous sentons mieux lorsque nous nous montrons solidaires, pleins d’empathie, et ouverts aux autres, c’est peut-être que nous sommes fait pour vivre ainsi, et non pas pour nous frayer un passage dans l’existence à coups de coude ou de coups de poings, cultiver des pensées hostiles ou ruminer des rancoeurs une vie durant. Etre méchant, désagréable, malveillant envers les autres n’apporte assurément pas plus de bien être, ni une meilleure estime de soi.

On a tendance à croire à une image de l’homme primitif en lutte contre tous, qui ne survit que grâce à la violence et à l’exercice de la force. Mais, il faut également considérer que notre évolution n’a été possible que parce que nous avons également été gentils. Jusqu’ici nous avons survécus parce que nous nous sommes aidés les uns les autres.

La gentillesse est en réalité une stratégie moins coûteuse que la malveillance dans laquelle beaucoup d’énergie est dépensée inutilement, en soucis, soupçons, rancoeurs rentrées, manipulation, calcul, etc…En éliminant ce qui est secondaire, la gentillesse nous ramène à la simplicité d’être.

La gentillesse raisonne avec ce qu’il y a en nous de plus intime, et aussi de plus tendre, une part de nous même que souvent nous tenons secrète par peur de souffrir, de nous faire exploiter, de nous exposer au ridicule ou à l’offense. Mais au fond le manque d’expression de notre gentillesse suscite de la souffrance. Comme le dit le psychiatre Alberto Alberti : « l’amour non exprimée se transforme en haine, la joie non vécu se transforme en dépression ».

Ainsi, le vrai bénéfice de la gentillesse est d’être gentil. La gentillesse trouve en elle-même sa raison d’être. Elle donne sens et valeur à notre vie, elle nous élève au dessus de nos échecs et de nos conflits et elle nous permet de nous sentir bien avec nous-même.

Nous ressentons spontanément que la gentillesse reçue ou donnée fait du bien. Des études scientifiques montrent ainsi qu’être gentil permet de vivre plus longtemps et en meilleure santé. Elles montrent que les personnes gentilles sont plus populaires et plus productives que les autres ; elles ont plus de succès dans les affaires ; elles se sentent plus heureuses ; elles ont une meilleure qualité de vie et se révèlent finalement être plus fortes.

Nous ne pouvons nier que le monde est plein de violence, de guerres, d’attentats, etc. Mais si le monde va de l’avant, c’est parce que nous sommes gentils les uns envers les autres. Aucun journal ne parle d’une mère qui a raconté une histoire à son enfant, d’un ami qui nous a remonté le moral ou d’un inconnu qui nous a sourit dans le bus. Pourtant si nous y prêtons attention, nous rencontrons chaque jour la gentillesse sur notre chemin.

Hélas dans notre société actuelle, nous accordons moins d’importance à la chaleur humaine et à la simple présence, alors que l’on valorise l’efficacité et le profit. Les bonnes manières déclinent. Mais un être gentils n’est pas un mutant  dans un monde cynique et violent. C’est un individu qui sait utiliser et développer au mieux les qualités qui ont été utiles au cours de notre évolution.

L’expérience de la gentillesse peut-être une extraordinaire aventure intérieure, susceptible de changer radicalement notre façon d’être et de penser, de nous faire accomplir d’énormes progrès sur la voie de la maturité personnelle.

Imaginez-vous un monde où les gens seraient gentils et bienveillants ? Imaginez un monde ou règnerait la confiance, un sentiment d’appartenance, la franchise, le pardon, la générosité, la modestie, l’attention, le respect, la patience, la loyauté, la flexibilité, la gratitude, la serviabilité, la joie….Comment se passerait votre journée ? Quelle serait votre vie ? Qu’est-ce que ça changerait dans vos relations, au travail, en amour, etc.. ? Qu’est-ce qui changerait dans le monde ? J’entend déjà certain dire : « mais c’est pas possible ! » ; « c’est complètement utopique !» ; « ça n’arrivera jamais ! » ; « on s’ennuierait ! » Certes c’est difficile de changer le monde, mais en commençant par changer soi-même, on change sa vie, et parfois celle des autres. C’est un début… !

A la question  « Comment faire pour améliorer sa vie ? », le psychologue Piero Ferrucci, auteur de «  l’art de la gentillesse », répond  « soyez juste un peu plus gentils !».

Alors, qu’allons nous faire aujourd’hui pour améliorer notre vie, pour être un peu plus gentil, serviable, attentif, généreux, modeste, joyeux, etc… ?

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7 mai 2008

Fermer la porte au stress : six moyens d'éviter le stress

1. Nous croyons souvent que quelque chose n'a de valeur que si c'est compliqué ou difficile à faire ou à atteindre. Ainsi, pour atteindre cette chose soi-disant importante, on se tend, on se crispe, on se fatigue inutilement. Pourquoi s'orienter vers ce qui est compliqué, alors qu'il y a des choses simples et agréables qui ont beaucoup de valeur ?

Qu'elles sont les choses qui enrichissent votre vie actuellement et que vous obtenez sans efforts ? Qu'elles sont les choses qui ont beaucoup de valeur et que vous pouvez obtenir facilement ?

2. Souvent ce n'est pas le travail qui nous fatigue le plus, mais nos émotions. Nos peurs, nos colères, nos anxiétés, nos chagrins ou nos angoisses provoquent en nous des tensions nerveuses importantes. Il est important de ne pas les occulter et d'apprendre à les gérer pour éviter le stress.

Qu'elles sont les émotions qui font baisser votre énergie ? Comment les gérez-vous ?

3. Un problème n'est pas problématique en soi. Ce qui fait apparaître et exister un problème c'est l'absence de solution.  Alors dès que vous rencontrez un problème, cherchez le plus vite possible une solution à mettre en œuvre. Cessez de vous apitoyer sur vous-même ou sur la difficulté qui vous déprime ou qui vous met en colère, et trouvez ce que vous pouvez faire ici et maintenant pour commencer à régler cette difficulté ?

Qu'elle est le problème qui vous préoccupe actuellement ? Qu'est-ce que vous pouvez faire tout de suite pour commencer à le régler ?

4. Beaucoup d'émotions désagréables résultent des efforts que l'on fait pour paraître ce que l'on n'est pas. Ne cherchez pas à devenir quelqu'un ou à imiter les autres. Cherchez à être vous-même, le plus authentiquement possible. Assumez ce que vous êtes et cherchez à vous perfectionner en transformant vos défauts en qualités. Comprenez qui vous êtes et soyez cette personne le plus souvent possible.

Qui cherchez-vous à être ? Qui êtes-vous réellement (Quelles sont vos valeurs, vos besoins, votre identité, vos capacités, quel sens donnez-vous à la vie, ….?)

5. A-t-on déjà vu quelqu'un de dépressif avancer fièrement dans la vie ? L'attitude physique, la manière dont on se tient, joue un rôle essentiel sur la manière dont nous vivons nos émotions. Sourire quand on n'en a pas envie ou se redresser quand on est abattu, ce n'est pas tricher avec soi-même. C'est afficher par avance la représentation de ce que l'on veut incarner. C'est une première porte que l'on ouvre au changement. Il y a bien plus de courage à sourire et à se redresser lorsque l'on n'en a pas envie, qu'à se plaindre et geindre en se laissant glisser dans la spirale négative sans fin de souffrances.

Qu'elle est votre posture face à la vie ? Comment avancez-vous dans la vie ? Réussissez-vous à sourire quand quelque chose vous préoccupe, vous stresse, vous met en colère ? 

6. La crispation est le début du stress. Il faut savoir se détendre. Pensez à vous demander si vous n'êtes pas inconsciemment en train de vous crisper. 

Demandez-vous :  Est-ce que je ne contracte pas inutilement mes épaules, mes bras ou mes mains sur le volant, devant l'ordinateur, sur le clavier de la souris ou sur n'importe qu'el autre outil de travail ?

Pour se détendre et éviter d'ouvrir la porte aux émotions désagréables, il suffit de se détendre, de s'étirer régulièrement et de respirer par le ventre.

19 avril 2008

Huit bonnes habitudes de Covey !

  1. Soyez proactif plutôt que réactif !

  2. Sachez où vous allez ?

  3. Donnez la priorité aux priorités !

  4. Pensez gagnant-gagnant

  5. Cherchez à comprendre les autres plutôt qu’à être compris

  6. Développer la synergie

  7. Cultivez et aiguisez en permanence ces facultés

  8. Trouvez votre voie et aidez les autres à la trouver

Comment allez-vous mettre ces bonnes habitudes en application dans votre vie professionnelle?  Qu'est-ce que ça changerait si vous appliquiez ces  habitudes dans votre travail? Pourquoi ne pas tester et voir ce que celà produit....? 

17 avril 2008

Citations

- Gagner contre l’autre n’a aucun sens, mais se construire grâce à l’autre est une arme d’amour. La plus puissante de toutes les armes !

- Le plus beau cadeau que l’on puisse faire à un enfant, ce n’est pas de l’aimer, mais de lui apprendre à s’aimer (Jacques Salomé). 

14 avril 2008

En amour, êtes-vous guidé par l'ego ou l'esprit ?

Dans nos relations amoureuses nous réagissions souvent avec notre ego, plutôt que de se laisser guider par notre esprit. L'ego dit : « je veux quelqu'un pour remplir ma vie », et l'esprit dit : « Je rencontrerais quelqu'un qui m'aidera à m'éveiller, et à me débarrasser de mes illusions et de mes manques. Apprendre à distinguer l'ego et l'esprit :

Comportement guidé par l'ego

Comportement guidé par l'esprit

- Se vanter de ses réussites pour impressionner  quelqu'un

- Dissimuler son intelligence et ses compétences pour ménager l'ego de quelqu'un d'autre.

- Cacher sa vulnérabilité : craintes, angoisses, interrogations.

- Mentir, Trahir, manipuler.

- Porter un masque séduisant : la bonne humeur inaltérable, la sagesse irréprochable, la sérénité imperturbable.

- Placer quelqu'un sur un piédestal ; il devient le sauveur ou le parent idéal.

- Exiger la sexualité

- Utiliser la sexualité pour sauver une relation

- Donner sans cesse son avis alors que personne ne le sollicite

- Vouloir transformer son partenaire

- Se faire du mal quand on ne va pas bien : drogue, alcool, boulimie, etc…

- Nous voyons lucidement les autres et nous savons analyser une situation.

- Nous écoutons notre interlocuteur avec attention, intéressé par son expérience, sans chercher à l'inclure dans nos schémas.

- Nous nous efforçons de nouer une relation authentique, sans tricher.

- Nous nous présentons tels que nous sommes, sans essayer de nous vanter mais sans non plu nous sous évaluer.

- Nous demandons sans exiger ; en cas de refus, nous ne sommes pas désespérés pour autant.

- Nous restons en contact avec nos réactions intérieures et sommes guidé par l'expérience que nous en faisons.

- Nous disons la vérité le mieux possible – avec gentillesse et compassion -, non par pour transformer l'autre mais par simple respect de la sincérité.

- Nous replaçons les choses dans une perspective plus large.

(Tableau d'après Charlotte Kasl)

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9 avril 2008

S’aimer pour aimer l’autre

Lorsque l'on ne s'aime pas soi-même, il est impossible d'aimer vraiment l'autre car on est dans le besoin et l'exigence d'être aimé !

1. Lorsque l'on manque d'amour de Soi :

Lorsque l'on ne s'aime pas on est toujours dans la « demande », l' « exigence » vis-à-vis de l'autre ou dans le « refus », lorsqu'il ne nous donne pas assez. On pense que l'on n'a rien à donner de valable et d'intéressant, et lorsque l'on donne, on a le sentiment d'être dépossédé. On est dans l'attente d'un amour inconditionnel, et ce type de demande conduit immanquablement à mettre à l'épreuve l'amour de l'autre constamment, sans relâche.

Le manque d'amour de soit se traduit alors, dans nos relations amoureuses, par un manque de confiance, des doutes et de la méfiance qui vont générer ou entretenir soit des relations à base d'appropriation, de possessivité, soit des relations de type persécuteur-persécuté. Et tant que l'amour ne s'inscrit pas dans une relation de qualité, il n'est ni nourrissant, ni structurant.

2. Lorsqu'on s'aime :

S'aimer, c'est être bienveillant envers soi-même, se respecter, s'intéresser à soi-même, être curieux à son propre sujet, et s'accepter tel que l'on est avec ses qualités, ses défauts, ses pensés, ses émotions…. Il ne s'agit pas de nombrilisme, mais de s'ouvrir à une sorte d'honnêteté envers soi-même, de douceur et de bonté, et ainsi ce sentiment de bienveillance pourra s'étendre à l'autre.

Lorsque deux personnes ont suffisamment d'amour de soi, elles ont alors la possibilité de créer ensemble une relation vivante et créative, qui ouvre la porte sur toutes les possibilités de l'amour. Chacun peut se définir et se positionner sans avoir besoin de définir ou d'aliéner l'autre. Ce positionnement responsable est l'antidote à la dépendance, à la frustration et au conflit destructeur. Il nous donne accès à notre créativité, notre indépendance, et à notre liberté d'être. L'amour de soi nous fait accéder, dans la relation à l'autre, aux meilleurs de tous les possibles : Les nôtres et ceux de notre partenaire.

Le plus beau cadeau que l'on puisse faire à un enfant, ce n'est pas de l'aimer, mais de lui apprendre à s'aimer. (Jacques Salomé)

3 avril 2008

La jeunesse, ça s’acquiert !

Jean Cocteau disait : « Il faut beaucoup d'années pour arriver à être jeune », c'est-à-dire pour élargir son cœur, ses opinions, pour conquérir sa liberté spirituelle, loin des conditionnements, des jugements tout faits et implacables. Pour « voir à chaque fois le monde dans la fraîcheur de l'inconnu ». Voici un secret de jeunesse :

La jeunesse n'est pas une période de la vie,

Elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,

Une qualité de l'imagination,

Une intensité émotive,

Une victoire du courage sur la timidité,

Du goût de l'aventure sur l'amour du confort,

On ne devient pas vieux pour avoir vécu

Un certain nombre d'années : on devient vieux

Parce qu'on a déserté son idéal.

Les années rides la peau, renoncé à son idéal ride l'âme.

Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs

Sont les ennemis qui,

Lentement nous font pencher vers la terre et devenir

Poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.

Il demande, comme un enfant insatiable : Et après ?

Il défie les évènements et trouve de la joie au jeu de la vie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi.

Aussi jeune que votre confiance en vous-même. Aussi jeune que votre espoir.

Aussi vieux que votre abattement.

Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptifs.

Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.

Réceptif au message de la nature de l'Homme et de l'infini.

Si un jour, votre cœur est mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme,

Puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.

Douglas Mac Arthur. Traduction de son discours d'adieu aux étudiants de l'école militaire de West Point, 1962.

14 mars 2008

Bienveillance du manager envers ses collaborateurs

Le Manager efficace n'investit pas toute sa patience et sa capacité d'adaptation uniquement vers ses supérieurs au point de ne plus en avoir pour ses collaborateurs. Il sait reconnaître les qualités et les besoins de ses collaborateurs. Quel que soit le talent des collaborateurs, chacun est meilleur quand ses qualités sont reconnues, ses besoins satisfaits et qu'il se sent progresser vers ses objectifs. Le manager ne doit pas oublier que se sont les collaborateurs qui produisent les résultats qu'il présente à son patron et qui mesurent sa valeur.

Le manager professionnel crée et entretien les conditions dans lesquelles les gens de genres, d'âges, d'origines culturelles, géographiques, de tempérament et de métiers différents, qui ne se sont pas choisis, trouvent dans le travail une dignité. Il protège le respect et l'amour des métiers, l'intérêt des questions que pose le travail, le plaisir de trouver des réponses. Il maintient en éveil la fierté de bien faire, met en lumière la part de réussite de chacun, avec d'autres,  dans quelque chose de plus grand  que qui que ce soit.

En retour le manager n'a plus à suppléer au travail de ses collaborateurs, qui le font très bien eux-mêmes. Ce manager sait ses collaborateurs capables de se sortir de situations inattendues. Il les sait aussi capable de le prévenir exactement au bon moment et de la bonne façon lorsque cela devient réellement trop difficile pour eux. Cadeaux bonus, le manager reçoit le respect de ses collaborateurs, si ce n'est l'admiration.

D'après Juliette Tournand, conseil et formatrice en stratégie, management et communication.

8 mars 2008

Reconnaître notre responsabilité!

Reconnaître notre responsabilité nous donne un grand pouvoir sur nous-même et sur notre vie : nous sommes libres de nous construire ou de nous détruire. En expérimentant ce pouvoir, j'ai pour ma part, senti s'installer en moi une force et une énergie puissante,  je me suis sentie plus vivante, plus enthousiaste et un univers de tous les possibles s'est ouvert à moi!

Voici quelques clés pour conquérir ce pouvoir :

1. C'est nous qui choisissons la manière de voir et de réagir à une situation. Une émotion met 17 secondes à traverser notre corps. Tout le reste c'est nous qui le retenons en choisissant de rester figé dans nos souvenirs et de les ressasser, de nous raconter une histoire fantasmée au lieu de voir la réalité, les faits bruts. Nous avons un propension à nous focaliser sur ce qui est négatif et à ne retenir que cela. Nous comptons nos déboires et nos désillusions et nous allongeons encore et encore la liste de nos ravages. Pourquoi se cramponner si fort à ce qui fait mal ? Pourquoi ressasser en boucle ce qui fait mal, plutôt que la réalité ? Quel est le sabotage à l'intérieur qui préfère cultiver la douloureux au profit de ce qui nous encourage ?

2. C'est nous qui donnons à l'autre le pouvoir de nous opprimer, de nous annuler, de nous faire exister ou de nous sécuriser. Lorsque que quelqu'un s'est montré désagréable avec nous et que nous nous repassons le film toute la journée, puis toute la nuit, puis toute la semaine et les mois qui suivent, qui est notre plus grand ennemi ? Qui nous fait souffrir?  Tant que nous refusez de voir le persécuteur que nous sommes pour nous-même, nous le projetons sur l'autre, nous rendons l'autre responsable.

3. C'est nous qui décidons de ce qui est bien pour nous et d'être nous-même, ou de laisser à d'autre le pouvoir de décider pour nous. Enfant, ce sont nos parents et éducateurs qui nous laissent à la porte de nos élans. Plus tard, c'est nous qui continuons à nous exclure. Il n'y a que nous-même maintenant pour nous empêcher d'exprimer qui nous sommes. Nos parents n'étaient pas entreprenants et ne vous ont pas insufflé cette énergie. Qu'est-ce qui nous empêche maintenant de développer un esprit d'entreprise ?  Il ne tiens qu'à nous de décider !

1 mars 2008

La Bienveillance, une stratégie gagnante!

Anatol Rapoport (un juif né en Russie en 1911, devenu citoyen américain à 16 ans, et expert dans la théorie des jeux) a mené une expérience scientifique, sur un panel humain international, interconfessionnel et interculturel, dans le cadre d'un tournoi sur Internet où les joueurs pouvaient soit choisir  de coopérer, soit refuser de coopérer.  Il a ainsi démontré :

- qu'une stratégie bienveillante ou "gagnant-gagnant" l'emporte toujours sur une stratégie malveillante lorsqu'on joue un grand nombre de coups,

- qu'une stratégie bienveillante gagne sur les stratégies les plus compliquées.

La démonstration la plus connue de stratégie "gagnant-gagnant" est  le "Dilemme du prisonnier". Deux malfrats arrêtés par la police se voient proposé, séparément, le marché suivant :

- Si chacun dénonce l'autre, ils gagnent tous les deux un remise de peine de un an,

- Si un seul le fait, il gagne 5 ans,

- Si personne ne dénonce l'autre, ils auront 3 ans de remise de peine.

Bien sur chacun dans sa cellule pense que c'est la dernière solution la meilleure. Mais ne s'étant pas concertés, chacun pense également que l'autre va peut-être préférer la dénonciation pour obtenir un gain plus gros et ne pas prendre le risque de perdre. Il choisissent alors chacun de dénoncer l'autre et n'obtiennent qu'un an, alors que si personne n'avait dénoncé l'autre, ils auraient tous les deux gagnés 3 ans de remise de peine.

Dans le jeu « gagnant-gagnant » tout le monde est bénéficiaire!

Cette exemple montre, ainsi, que communiquer et collaborer sont les meilleures stratégies pour réussir !

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